Cap sur le Yucatán ! Cette fois, Tête de pioche explore le sud du Mexique en compagnie de Milady, sa grande sœur, et du professeur Géranium, un archéologue. Ils ne sont pas là pour jouer les touristes, mais pour prouver que la forêt accueille des espèces rares et qu’elle est « un haut lieu de cultures anciennes ». S’ils réussissent à découvrir le Jaguar légendaire et sa pyramide maya, ils pourront peut-être obtenir la création d’une réserve naturelle. Il ne faut pas traîner, car des mineurs clandestins saccagent l’environnement et « provoquent les esprits de la forêt ». Mais ces vestiges existent-ils vraiment ou ne sont-ils qu’une légende ? Milady et le professeur Géranium ont bien fait d’emmener Tête de pioche : comme chacun sait, on a toujours besoin d’un plus petit que soi…
Frédéric Brémaud – également connu sous les pseudonymes de Brrémaud, de Labrémure ou encore de... Lili Mésange – naît le 11 mars 1973 à Séoul, en Corée du Sud. Il passe son enfance dans le nord des Deux-Sèvres et sur l'île de Noirmoutier. Après des études à La Rochelle et à Newcastle, il travaille au Centre national de la bande dessinée et de l'image, à Angoulême, où il rencontre de très nombreux auteurs. Quelques années plus tard, en 1999, il publie à son tour son premier album : le tome 1 de « Coeur de royaume » (Soleil), dessiné par Benoît Vieillard. Auteur prolifique, il n'arrêtera plus d'écrire ! Il compte aujourd'hui plus d'une centaine de titres, de tous les genres et pour tous les publics, chez Soleil, Glénat, Paquet ou Bamboo. En 2018, Frédéric Brémaud est sélectionné dans la catégorie jeunesse des Eisner Awards. En 2021, il publie le tome 5 de « Love » (Vents d'ouest), illustré par Federico Bertolucci, qui remporte le Prix du jury au Festival de Lucca Comics. La même année, il retrouve Giovanni Rigano pour « Les Terreurs des mers » (Vents d'ouest) et « Lettres des animaux à ceux qui les prennent pour des bêtes » (Glénat). En 2022, Giovanni Rigano et Frédéric Brémaud arrivent chez Dargaud et publient le premier tome de la série « Tête de pioche ».
© Rita SCAGLIA