Jeunesse

Gaël AYMON

Jours : V, S, D - Stand : Stand jeunesse n°5

17 ans à jamais (NATHAN)

1916, Marthe Amelin, 17 ans, tombe éperdument amoureuse d'André. Quand ce dernier part pour le front, Marthe dit à André : « Emporte mon reflet. Tant que tu le garderas, ni la guerre ni la mort ne pourront nous séparer ! ». Quelques temps après, Marthe réalise que les miroirs ne lui renvoient plus son image. André a emporté son reflet et elle a cessé de vieillir : elle aura 17 ans à jamais, tant qu'elle ne l'aura pas retrouvé.
Commence pour elle une vie romanesque à la recherche de son amour perdu.

Nominé à deux reprises, pour l’ensemble de son oeuvre, au Prix mondial Astrid Lindgren Memorial Award, le « Nobel de la littérature jeunesse », Gaël Aymon a été acteur, scénariste, réalisateur, producteur et a enseigné le théâtre aux enfants et aux adolescents. Connaisseur des contes, il écrit depuis 2010 des albums et des romans pour la jeunesse (et adultes consentants !) Ses livres, à l’écriture poétique ou brute, mais toujours exigeante, malmènent les stéréotypes et ont obtenu de nombreuses récompenses. Plusieurs d'entre eux ont été traduits en Chine, Corée, Roumanie, Italie, Espagne, Allemagne, au Brésil, au Mexique et en braille. Qu’ils soient soutenus par Amnesty International ou acclamés dans la presse, ses ouvrages traitent avec subtilité de sujets aussi variés que l'égalité fille-garçon, le harcèlement, la construction de l'identité, l'écologie ou l'amour. Il aborde des genres littéraires variés, du roman réaliste contemporain à la SF, la Fantasy ou le Thriller fantastique, en passant par la Romance ou les albums pour les plus jeunes. Il y accorde une place centrale au libre arbitre. Il défend l’importance de la complexité et de la nuance, mais aussi de la peur, dans les livres jeunesse. Son approche des contes est plurielle, remettant en lumière leurs plus anciennes versions, ou les détournant afin de questionner leur modernité. Ses romans jeunes adultes sont imprégnés de nombreuses références, que ce soit aux frères Grimm, à Perrault, au Magicien d'Oz, à La Peau de chagrin de Balzac, ou aux légendes les plus oubliées.

© Aurélien Salvucci