En juin 2013, Edith a la trentaine et sa vie sentimentale est chaotique. Lorsqu’elle retourne dans sa maison familiale en province à l’occasion du mariage de ses parents, de nombreux souvenirs d’enfance refont surface. De retour à Paris, Édith doit passer une IRM pelvienne qui ravive certains épisodes douloureux : à 4 ans, une crise d’appendicite qui a mal tourné lui a laissé une cicatrice au niveau du pubis avec laquelle elle a dû grandir, en acceptant les complexes qui émergent avec la puberté. Une nuit, un cauchemar, pire que ceux qu’elle a l’habitude de faire, la réveille brutalement et la bouleverse : une vision d’un homme dans l’embrasure d’une porte la terrifie. Elle en tire la certitude qu’elle a enfoui le souvenir d’un viol qu’elle aurait subi.
Au fil des pages, des secrets longtemps étouffés se révèlent et l’univers d’Edith s’effondre. La libération de la parole – dans la famille et celle des femmes dans la société – permettra alors à la jeune femme de se reconstruire.
Un récit intime d’une grande créativité.
Édith Chambon a grandi à la campagne du côté de Saint-Émilion, qu’elle quitte en 2000 pour ses études. Elle obtient une licence d’Arts plastiques à Bordeaux, puis se spécialise dans l’illustration et la bande dessinée à l’école Émile-Cohl à Lyon, dont elle sort diplômée en 2008.
Elle commence à travailler à Paris dans l’édition jeunesse, la bande dessinée et la presse. Ma famille imaginaire est son premier projet personnel de roman graphique.
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